Brique par brique, une piste cyclable vraiment verte à Speuld

L’enjeu

Le vélo n’est pas seulement bon pour la santé, il permet aussi de ne pas nuire à l’environnement. C’est du moins ce que l’on pourrait penser, mais saviez-vous que la construction de pistes cyclables entraîne l’émission d’une grande quantité d’azote et de CO2 ? Cela est dû, entre autres, aux émissions provenant de l’approvisionnement et de l’enlèvement, ainsi que du matériau. Lors de la construction de nouvelles pistes cyclables ou de la rénovation de pistes existantes, nous cherchons donc activement à réduire ces émissions.

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Introduction

C’est ce qui s’est passé à Speuld, dans la commune d’Ermelo (Gelderland). La piste cyclable qui traverse la réserve naturelle avait grand besoin d’être remplacée, mais comme elle se trouve en partie dans une zone protégée Natura 2000, les exigences étaient encore plus strictes. Pour le « streetprint », une technique qui crée un motif naturel dans l’asphalte de manière durable, on a choisi un motif qui augmenterait considérablement la consommation de diesel. En d’autres termes, les conditions n’étaient pas optimales pour une « piste cyclable verte ».

Le défi

Van Gelder, partenaire d’infrastructure à part entière, a toutefois osé relever le défi. Il a donc entamé une discussion avec Volta Energy, car comment cette « imprimante de rue », un appareil qui fonctionne normalement avec un générateur diesel, pourrait-elle être plus durable ? Chez Volta Energy, nous savions évidemment ce qu’il fallait faire et nous avons fourni un générateur solaire de 45 kVA. Ce générateur durable a été utilisé pendant 35 jours pour alimenter l’imprimante de rue.

Grâce à ce générateur, la quantité de diesel utilisée n’a pas été de 1428 litres comme l’aurait fait un générateur diesel conventionnel, mais seulement de 79,2 litres. En outre, 6,2 kg d’azote (NOx) en moins ont été émis et plus de 4585 tonnes de CO2 en moins. En d’autres termes, une économie considérable !

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Les résultats

Le générateur solaire Volta de 45 kVA a consommé 181 kWh d’énergie en 35 jours. Grâce à la production d’énergie solaire, les panneaux photovoltaïques ont pu réaliser durablement plus de la moitié de cette consommation (99 kWh). Combiné à la batterie présente, cela a permis à Van Gelder d’économiser 97% de temps de fonctionnement. Et ce, pendant les mois d’octobre et de novembre, une période qui n’est pas idéale pour l’énergie solaire !

En fin de compte, même dans des conditions sous-optimales, le coût du générateur solaire n’était que 11,60 € plus cher que le coût d’un générateur conventionnel et un énorme 202,60 € moins cher qu’un générateur HVA B100 au biodiesel ! Nous pouvons donc affirmer que si ce projet avait été réalisé en été ou au printemps, le granulat solaire serait non seulement une solution beaucoup plus durable, mais aussi moins coûteuse pour les imprimeurs de rue.

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